En matière de crédit immobilier, le taux d’intérêt s’avère être, au moment de la contraction d’un tel emprunt, un critère de choix décisif, dans la mesure où celui-ci porte sur des montants conséquents et peut donc faire varier grandement le coût total du prêt. Or, ces derniers temps, les formules proposées en matière d’immobilier tendent à afficher une hausse à ce niveau-là, les futurs propriétaires ne pouvant, en effet, trouver de solutions en dessous de 4 %, même pour des durées de seulement 15 ans, la moyenne des taux fixes s’établissant, à l’heure actuelle, dans ce cas précis, aux environs de 4,05 %, faisant donc apparaître une hausse comprise entre 0,05 % et 0,20 %.
Lorsque l’on étudie les offres région par région, le Sud-Ouest se démarque par sa plus grande accessibilité, contrairement au Nord qui clôture ce classement, avec notamment un taux d’intérêt à 4,30 %, pour les emprunts souscrits pour 20 ans, alors que la moyenne nationale s’établit 4,25 %.
Si, de l’avis de bons nombres d’experts, cette tendance devrait encore se poursuivre, puisque, comme le relève notamment le Président d’Emprunt Direct, « les banques continuent à relever leurs grilles, dans le sillage des taux de l’OAT », celle-ci touche, en outre, toutes les catégories de contractants, même ceux présentant le meilleur profil pour les établissements bancaires, rendant donc l’accès à la propriété encore plus difficile, dans ce contexte déjà extrêmement délicat, où le budget des ménages se trouve toujours plus durement malmené.